• dictionnaire des termes du coran

     

    L'islam pratique le mensonge légal (takia) considéré comme légitime dès lors qu'il s'agit de protéger l'islam.

    On rencontre aussi le déni (refus de reconnaître l'évidence), le rideau de fumée (la fausse adhésion ou faux accord), l'évitement (le refus de la discussion au fond).

    FETE DU MOUTON-FETE DU SACRIFICE POUR L'AÏD - Mariage Franco Marocain

    Les tabous alimentaires d'origine juive propagés par l'islam ne concernent pas que la viande de porc.

    L'abattage rituel ("halal") est aussi pratiqué de plus en plus massivement en Occident, avec des inconvénients nombreux. Cruauté envers l'animal, risque sanitaire pour le consommateur, dissimulation au consommateur de la nature halal de la viande qu'il consomme

    "des taxes religieuses" particulièrement lucrative pour financer l'islam, voire des activités criminelles.

     

    ce que les Seigneur Yahwéh à dit par le prophète ESAIE à propos :

    des sacrifices ?

    des shabbats, ?

    des nouvelles lunes ?

    Esaïe 1

     13  Cessez d’apporter de vaines offrandes : J’ai (le Seigneur Dieu) en horreur l’encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées Je (le Seigneur Dieu) ne peut voir le crime s’associer aux solennités. (aux fêtes

    14  Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter.

    15  Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang.

    16 Lavez-vous (au sens spirituel L'INTERIEUR  la repentance) purifiez-vous 

    Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions Cessez de faire le mal.

    Stock Photo: Killing of sacred sheep called Qurbani for celebration Eid-e qorban in the house of Yazd in Iran. 

    celà s'adresse également aux ISLAMISTES avec leurs sacrifices et cette fête l'Aïd

    celà s'adresse également aux sacrificateurs JUDAISME 

    celà s'adresse également aux Hindouistes

    Esaïe 1

    11  "To what purpose is the multitude of your sacrifices unto Me?" saith the LORD. "I am full of the burnt offerings of rams and the fat of fed beasts; and I delight not in the blood of bullocks, or of lambs or of hegoats.

     

    11  К чему Мне множество жертв ваших? говорит Господь. Я пресыщен всесожжениями овнов и туком откормленного скота, и крови тельцов и агнцев и козлов не хочу.

     11  Que m’importent vos innombrables sacrifices dit Yahvéh. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux ; au sang des taureaux, des agneaux et des boucs, je ne prends pas plaisir.

     

     

     

    Si l'habit ne fait pas le moine, l'islam affectionne l'extériorité des apparences religieuses pour toute personne membre de la "communauté des croyants".

    L'appartenance ostensible à l'islam se répand y compris dans les pays occidentaux (voiles, barbes, gandouras et kamis

    effets de mode ? non ! autrefois il y avait les pharisiens et leurs phylactères

    Abbassides Dynastie de califes (750-1258) ayant triomphé de celle des Omeyyades (650-750), et choisi pour capitale non plus Damas mais Bagdad, pour lieu saint non plus Jérusalem mais La Mecque.

    Adda Principale fête musulmane rappelant l’offrande qu’Abraham aurait faite d’Ismaël, alors que la Genèse rapporte que ce sacrifice fut celui d’Isaac, remplacé par un bélier (Genèse 22.1-13), annonce du Sacrifice à venir du Christ mort et ressuscité.

    Alah : Contraction du mot arabe al-ilah, la divinité, pour désigner le Dieu unique, inconnu et donc idolâtré par l’islam.

    Alliance : Désigne l’histoire d’amour dans laquelle Dieu S’engage vis-à-vis de Son peuple et de Ses élus. La notion d’Alliance est caractéristique de la religion hébréo-chrétienne (Gen 6.18 ; Jér 31.31, 32.40 ; Bar 2.35 ; Ezéchiel 16.60 ; Luc 22.20 ; Mat 26.28 ; Heb 9.15).

    Almohades : Souverains berbères qui régnèrent sur la moitié de l’Espagne et la totalité du Maghreb de 1147 à 1269.

    Almoravides : Souverains berbères qui régnèrent sur l’ouest de l’Afrique du Nord et l’Espagne musulmane (fin XIe– milieu XIIe s).

    Ansar : Voir à nazaréen.

    Associateur/ Associationniste (moushrikoûn) : Croyant censé associer à l’unique divinité de pseudo-divinités, ce qui serait le péché propre des chrétiens (Coran 5.72-75,116 ; 6.100-102)

    le plus grand qui soit (Coran 4.48,116), en sorte qu’ils ne sont qu’impureté (Coran 9.28)

    les pires créatures (Coran 98.6)

    les plus viles des bêtes (Coran 8.55)

    et tous voués au feu de l’Enfer (Coran 9.17,113).

    Aya : Désigne un verset du Coran, synonyme de signe ou mir

    Bahã Allah : Surnom de Ali Nuri Mirzã Hoseyn (1817-1892), qui s’est prétendu le Mahdi attendu par les musulmans, les juifs, les chrétiens et les bouddhistes et fondateur en 1863 de la religion bahaïe, dont la mission est d’unir l’humanité dans un royaume religieux unique.

    Bid’ah : Se traduit par innovation, idée nouvelle, hérésie, et désigne comme péché tout ce qui s’écarte du modèle traditionnel, puisqu’Allah a dit : « Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion. Je vous ai accordé toute ma grâce en agréant l’islam pour vous comme religion ! (Coran 5.3) »

    Bonheur, Béatitude : À la différence du Dieu des chrétiens qui nous invite à partager Sa nature divine (2 P 1.4), et donc son bonheur même d’être Dieu, Allah étant inconnaissable (Coran 6.50,59,103 ; 7.188 ; 11.31 ; 20.110 ; 27.65 ; 42.4 ; 72.26 ; 112.2) et incommunicable, n’a à offrir au musulman dans l’au-delà point d’autre bonheur que des satisfactions sensuelles, y compris celles qui sont ici-bas des péchés.

    Califat : Le calife est le successeur ou lieutenant de Mahomet. Il est l’imam suprême, celui par qui advient l’ordre du monde. Il est donc chargé de mener le djihad afin de faire régner l’islam.

    Le califat a été aboli en 1924 par le fondateur de la République turque, Mustafa Kemal, qui tenait l’islam pour la théologie absurde d’un Bédouin immoral […] un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies (Jacques Benoist-Méchin, Mustafa Kemal ou la mort d’un empire, Albin Michel, 1954). Aujourd’hui, certains militent pour son rétablissement.

    Chahada (ou Shahada: Profession de foi musulmane qui associe Allah et Mahomet. À l’instar du Non serviam ! de Lucifer, elle est de forme négative, une négation de la foi chrétienne : J’atteste qu’il n’y a pas de divinité si ce n’est Allah [autrement dit : Non à la Sainte Trinité, à laquelle je préfère l’inconnaissable Allah (Coran 6.50,59,103 ; 7.188 ; 11.31 ; 20.110 ; 27.65 ; 42.4 ; 72.26 ; 112.2) !] et Mahomet est l’envoyé d’Allah [autrement dit : Non à Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur !]. Toute la dogmatique musulmane se résume dans l’affirmation de la foi en Mahomet et en Allah. L’islam, à la différence du christianisme, n’est pas une orthodoxie, mais une orthopraxie : vingt-cinq fois par jour la chahada est proclamée du haut des minarets et répétée par des musulmans soumis et sommés d’éradiquer l’impureté de la terre que sont tous les non-musulmans. Mais les musulmans n’ont pas réalisé que prononcer la chahada les maudit : N’invoquez personne avec Allah (Coran 72.18).

    Charia : Ensemble des lois et règlements dérivés du Coran et de la Sounna.

    Cheikh : Titre religieux signifiant ancien.

    Chiisme : Parti (chia) d’Ali, cousin et gendre de Mahomet, assassiné pour avoir disputé la succession à Muawiya, gouverneur de Syrie (premier des sunnites). Pour les chiites, le gouvernement appartient à Ali et à ses descendants : les imams. La lignée des imams septimains s’est éteinte au septième d’entre eux, et pour celle des duodécimains, au douzième, caché en 874. Il n’est plus visible, mais ses interprètes, les moujtahids, révèlent sa pensée et dirigent le peuple à sa place, grâce aux enseignements ésotériques reçus d’Ali. Le dernier imam, septième ou douzième, le Mahdi, doit revenir instaurer le règne d’Allah (Coran 9.33 ; 48.28 ; 61.9).

    Cette croyance les a conduits à accueillir celle de la métempsychose et celle de l’incarnation plus ou moins partielle de la divinité en la personne des imams descendants d’Ali. Les chiites prônent une grande rigueur dans la mise en pratique de l’islam et l’assimilation des populations conquises. Ils représentent environ 10 % des musulmans. Malgré les rivalités, chiisme et sunnisme siègent ensemble au sein de l’Organisation de la Coopération Islamique, tandis que les ayatollahs iraniens ont toujours soutenu les organisations terroristes telles que le Hamas, les Taliban, les Frères Musulmans … L’imam Ali Khamenei a lui-même traduit en perse l’idéologue des Frères Musulmans, Sayed Qotb.

    Coran : L’étymologie du mot Coran est encore incertaine.

    En arabe il signifie lecture ou récitation.

    En hébreu qara signifie appel (Coran 10.57 ; 13.18,41 ; 14.44).

    En syriaque qer’yana signifie récitation des Écritures, ou le lectionnaire utilisé pour cela.

    Les chrétiens d’Orient nomment leur lectionnaire en syro-araméen : qor’ôno ou qer’yana.

    Peut-être désignait-il le recueil de textes des nazaréens venus endoctriner les Bédouins

    Dawa : Devoir de répandre l’islam.

    Dhimmi : Statut réservé aux juifs et aux chrétiens ayant dû conclure en échange de leurs vies sauves un pacte de reddition (dhimma) les soumettant à un régime insupportable d’humiliation. Le mot dhimma (ou dhimma, néologisme judicieux forgé par Béchir Gémayel en 1982 pour désigner la soumission des chrétiens aux musulmans) signifie protection. Mais protection contre quoi ou contre qui ? Contre le droit de tout musulman à tuer librement un non-musulman. En échange de leurs vies sauves, chrétiens et juifs doivent endosser une condition sociale, juridique, culturelle, politique et religieuse avilie, rackettés par des impôts spéciaux : la jizyia et le kharaj (taxe foncière), payés dans l’humiliation (Coran 9.29).

    La dhimma est une condition de non-droit inséparable du djihad dont elle constitue à terme le soubassement économique et la fin : l’élimination plus rentable, parce que progressive, des non-musulmans. S’autorisant du Coran (9.29), elle est une réalité aussi sacrée qu’intangible. Elle fait l’objet, en Occident, d’une ignorance aussi vaste qu’incompréhensible, car elle a accompagné la présence de l’islam durant plus d’un millénaire partout où il s’est implanté.

    Diyya : Prix du sang payé en compensation d’un meurtre, dont le montant varie selon qu’il s’agit d’un homme, d’une femme, d’un esclave, d’un musulman ou d’un non-musulman.

    Djin(n)/ jin : Les jins, ou djins, sont des créatures invisibles, mi-mons/mi-génies, créées d’un feu sans fumée, prenant différentes formes et capables d’influencer le genre humain. Ils habitent les déserts, les points d’eau, les cimetières, les forêts, mais aussi parmi les hommes. Comme ces derniers, ils se reproduisent, sont organisés en royaumes, tribus, peuples, ayant lois et religions (Coran 51.56), mais contrairement aux anges ils peuvent désobéir à Dieu et pécher. La force surhumaine du djin donne un pouvoir immense à qui, par la magie, pactise avec lui. Des mariages entre humains et djins sont conclus. La Tradition chrétienne ne reconnaît pas l’existence de ces créatures mentionnées dans le Coran. La mythologie musulmane elle-même ne sait pas très bien les définir (Coran 2.32-34 ; 15:30-31 // 18.50)

    Émir : Désigne le potentat d’un territoire, ou le général d’une armée.

    Eschatologie : Doctrine des choses qui doivent advenir à la fin du monde et ensuite.

    Évangile : Se traduit littéralement du grec par Bonne Nouvelle. C’est la Bonne Nouvelle de la promesse faite jadis aux Pères enfin réalisée, celle du salut accordé par miséricorde à l’humanité en Jésus mort et ressuscité.*

    Fatalisme : Attitude résignée face au sort dépendant uniquement de la volonté d’Allah, reflétée par l’obéissance mécanique aux prescriptions coraniques.

    Fatiha C’est la première sourate du Coran (Coran 1.1-7), récitée au minimum dix-sept fois par jour. Elle ouvre toutes les prières rituelles (Salat). A la suite de la Birkat ha-minim, remontant à la charnière du 1er et du IIe siècle, qui est une formule rabbinique de malédiction demandant que « les nostrim [chrétiens] et les minim [hérétiques] soient détruits sur-le-champ, effacés du livre de vie », la Fatiha désigne comme objets de la colère d’Allah les juifs (Coran 2.61), et les égarés que sont les chrétiens (Coran 4.44). Elle est l’unique prière de supplication des musulmans … La prière du vendredi est encore plus vindicative : non seulement la Fatiha est récitée plusieurs fois, mais aussi les sourates 62 et 63, qui sont remplies de haine à l’égard des juifs et des chrétiens, et le prêche se conclut par une litanie de malédictions contre eux. Comment prétendre que l’islam est une religion de paix et d’amour ?

    Fatwa : Décision islamique d’ordre juridique en réponse à un problème donné, applicable à tous les cas analogues. Par exemple : celui qui apostasie l’islam sera nécessairement l’objet d’une fatwa le condamnant à mort, qui devra être exécutée par n’importe qui et n’importe où. Celui qui ne veut pas l’exécuter ira en enfer, mais celui qui l’exécutera ira au paradis jouir des soixante-douze vierges à lui promises en récompense (des fa&bles.

    Fiqh Droit musulman. Il régente sans distinction les ordres juridique, religieux, culturel et cultuel. Tous les faits et gestes humains doivent correspondre aux modèles de comportements préétablis. La singularité des personnes et des situations en est donc nécessairement absente et pourchassée. C’est la négation même de l’interprétation de la Loi apportée par le Christ (Jn 8.1-11).

    Le sunnisme a quatre écoles juridiques 

    le hanbalisme (la plus rigoriste)

    le malikisme

    le hanafisme

    le chaféisme.

    Le chiisme en a trois

    le jafarisme

    le zaydisme

    l’ismaélisme

    le kharidjisme en a quatre : l’ibadisme, l’azraqisme, le soufrisme, le nekkarisme.

    Foi : Mouvement de confiance par lequel est accueilli pour vrai ce qui est dit en raison de la véracité de celui qui le dit. Dieu ne peut ni Se tromper ni nous tromper, c’est la raison pour laquelle nous devons avoir foi en Sa parole.

    Géhenne Autre terme pour désigner l’Enfer.

    Gnose : Du grec gnôsis, connaissance. 1- Terme utilisé par les Pères de l’Église pour désigner la connaissance de Dieu et des mystères de la foi nécessaire au salut et obtenue par la prière, l’étude et l’ascèse. 2- Système philosophico-religieux prétendant donner une connaissance complète de Dieu et du monde, concilier toutes les religions en expliquant leur sens profond et commun, au moyen d’une initiation secrète, ésotérique. Pour la gnose devenue gnosticisme, la matière est mauvaise et il s’agit de s’en abstraire. Ainsi le catharisme enseignait-il à renoncer au mariage, à la famille, à la propriété privée, et à considérer le suicide, l’endura, comme libération. Puisque la matière est mauvaise, le Dieu créateur l’est aussi et l’Incarnation pas plus que la Rédemption n’ont de sens. La Franc-maçonnerie ou le Nouvel Âge sont des gnoses.

    Grâce : Don immérité, par excellence la vie de communion avec le Dieu de Jésus-Christ, donnée dans le baptême et renouvelée ou accrue par excellence dans la célébration des sacrements et la pratique des commandements divins.

    Hadith : Recueil de paroles, faits et gestes attribués à Mahomet et censément rapportés par des chaînes de transmetteurs : un tel a dit à un tel qu’un tel avait dit à un tel que Mahomet avait dit... Les hadiths n’ont pas cessé, au long des siècles, d’augmenter en nombre (plus d’un million et demi rien qu’en Iran) et en détails parfois nombreux.

    Les principaux recueils sont ceux de Al-Boukhari (810-870) et de Al-Mouslim ibn al-Hajjaj (821-875), réputés authentiques, sachant que le plus ancien recueil attribué à Boukhari remonte à plus deux cents ans après sa mort et que celle-ci est survenue plus de deux siècles après celle de Mahomet… Certains hadiths sont tellement absurdes ou grotesques que même les musulmans arrivent à douter de leur authenticité… Les hadiths saints sont par contre reçus comme étant de réelles paroles d’Allah, bien qu’absentes du Coran. Le hadith n’est pas sans rappeler le Talmud, qui est une continuelle racionisation de commentaires de commentaires.

    Hadj ou hajj : Le mot arabe est issu d’une racine sémitique signifiant tourner autour, que l’on retrouve en hébreu et en araméen : hag (fête). Pèlerinage au sanctuaire de La Mecque, interdit à tout mécréant sous peine de mort, suite à une révélation (Coran 9.1,28).

    On y retrouve tous les rituels d’un précédent pèlerinage païen, justifiés par des légendes nommant des personnages bibliques. Maints usages sont juifs : l’importance du pèlerinage, le rôle des pierres sacrées (Gen 28,18-22 ; 31.45 ; Josué 24.26-27 ; 1 Samuel 7.12)

    l’obligation d’être en état de pureté rituelle, la frontière spéciale délimitant le pur du profane, l’interdit des relations sexuelles, le sacrifice d’animaux…

    Au cours de leur pèlerinage les pèlerins tournent sept fois autour de la Kaaba, l’édifice censé avoir contenu autrefois quantité d’idoles et contenant aujourd’hui encore la fameuse Pierre Noire, une météorite autrefois divinisée.

    Le trajet de Safaa à Marwa (environ 400 m) que les pèlerins font sept fois de suite en souvenir d’Agar cherchant de l’eau, est la reprise d’un rite des païens du lieu vénérant la source de Zamzam. Aussi le Coran a t-il cru devoir rassurer la conscience de ceux à qui l’on avait d’abord enseigné que pratiquer la religion traditionnelle était péché : Safaa et Merwa sont des monuments d’Allah ; celui qui fait le pèlerinage de La Mecque ou qui visitera la maison sainte ne commet aucun péché (Coran 2.153).

    Les pèlerins doivent lapider Satan représenté par trois stèles en béton 

    Par ce rituel typique des sacrifices antiques où une personne déclarée coupable servait de bouc émissaire et était lapidée, non seulement les musulmans sont invités à poser un geste aussi absurde qu’inefficace, mais sont encore entretenus dans l’extériorisation de la haine comme devoir sacré.

    Halal : Qualité de ce qui est permis par la loi islamique. Accepter le halal implique : de graves risques sanitaires à la consommation (vigilancehallal.com), le non-respect de la législation interdisant la souffrance animale lors de l’abattage, le non-respect de la législation du travail interdisant la discrimination à l’embauche (seuls des musulmans sont habilités), le financement de l’islamisation par le versement de la taxe de certification halal…

    Harki : Militaire indigène d’Afrique du Nord ayant servi dans l’Armée française durant la guerre d’Algérie de 1957 à 1962. Par extension, le terme désigne tous les Algériens musulmans ayant soutenu le rattachement de l’Algérie à la République française, laquelle les abandonna à la haine sans nom de leurs compatriotes ennemis de la France, et relégua dans une honteuse situation de parias ceux qui purent franchir la Méditerranée.

    Hégire : Début de l’ère islamique marquée par la fuite (hijra : immigration) de Mahomet à Yathrib devenue Médine.

    Houris : Jeunes et belles filles à la virginité sans cesse reconstituée, préposées à l’assouvissement des désirs sexuels du musulman au paradis d’Allah, à raison de soixante-douze pour chacun.

    N. B. : Pour les musulmans, rien n’est prévu. des fables et des mensonges

    Ijaz : Prétendue inimitabilité du Coran présentée comme preuve de son origine divine.

    Ijma : Consensus des savants musulmans sur une question n’ayant pas trouvé de réponse dans le Coran ou les hadiths. C’est la règle de l’unanimité des croyants fondée sur un hadith faisant dire à Mahomet : Ma communauté ne se réunira pas sur une erreur. (Celle du Diable non plus !)

    Ijtihâd : Effort d’interprétation des textes fondateurs de l’islam. Pour les uns, c’est le calife Al-Moutawakkil qui interdit définitivement en 847 toute discussion sur la nature du Coran, pour les autres, c’est le calife Hakim en 1029. Toujours est-il que les portes de l’ijtihâd ont été fermées et qu’aucune interprétation des prescriptions coraniques ne peut aujourd’hui s’écarter de la jurisprudence d’alors (maddhab). Toute interprétation non conforme à celle-ci est une innovation illégitime (bid’ah). C’est pourquoi, ceux qui rêvent de moderniser ou d’adapter l’islam, que ce soit à l’aune de valeurs maçonniques et républicaines ou d’intérêts nationaux et particuliers, fussent-ils ceux de l’Arabie saoudite, sont soit de dangereux ignorants, soit des maîtres es-taqiya.

    Imam : Les sunnites désignent ainsi celui qui, placé devant la communauté réunie, dirige sa prière rituelle, tandis que les chiites donnent ce titre aux califes, successeurs d’Ali, incarnations de l’esprit d’Allah et donc responsables de l’interprétation de la révélation.

    Injil : Traduction en arabe du mot Évangile. L’islam ignore les Évangiles.

    Islam : Signifie soumission, à Allah et à Mahomet.

    Ismaélisme : La scission entre chiites duodécimains et chiites ismaéliens a lieu à la mort de Jafar as-Sâdiq en l’an 765, lequel laisse son fils aîné, Ismaël, comme son successeur.

    Isnad : Chaîne de transmetteurs de gestes et paroles de Mahomet.

    Issa : Nom donné à Jésus dans le Coran, n’ayant aucune signification en arabe, alors que le nom de Jésus en hébreu (Yéshoua) et en arabe (Yasoua) signifie Dieu sauve ! L’islam ne veut pas que Jésus soit le Sauveur des hommes

    Jahiliyya : Littéralement, état d’ignorance caractérisant toute société non-musulmane.

    Jihad ou Djihad : Principe de destruction de tout ce qui n’est pas musulman. Guerre perpétuelle et universelle, jamais déclarée ni achevée, pour imposer l’islam. Dans le djihad, tout est butin : pas seulement les biens de toute nature, mais aussi les personnes, réduites en esclavage lorsqu’elles ne sont pas tuées.

    Janissaire : Pour se doter d’un redoutable corps d’infanterie, l’Empire ottoman institua sur les populations vaincues la terrible loi du Devchirmé (du turc : récolte, ramassage) : prélèvement quinquennal de garçons sélectionnés et arrachés à leurs familles chrétiennes pour être islamisés et cyniquement formés à combattre, y compris leurs parents et anciens concitoyens. Si le quota officiel était d’un enfant sur cinq par famille (jusqu’à 10 000 par an dans les Balkans), les agents recruteurs ne se privaient pas toujours de prendre davantage d’enfants pour les revendre à leur profit. Entièrement consacrés à la vie militaire, soumis à une discipline de fer, apostats sans racine, n’ayant pas le droit de se marier, ils avaient le statut d’esclaves et point d’autre choix que celui de rester attachés à la Sublime Porte. Ils constituèrent le terrible corps d’armée des Janissaires, utilisé jusqu’au XIXe siècle, qui permit à l’Empire ottoman de s’étendre jusqu’à Vienne. La conversion à l’islam de nombreuses familles du Proche-Orient, des Balkans, d’Égypte ou d’Anatolie, a-t-elle vraiment quelque chose d’étonnant ?

    Jizyia : Racket institutionnalisé des dhimmis (Coran 9.29).

    Kaaba Cube en arabe. D’anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’islam, il y avait dans la péninsule arabique vingt-quatre kaabas, consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importantes semblent avoir été les kaabas des déesses 1 Allât à Taif, 2 Uzza à Nakhlah 3 Manat près de Qoudayd.

    À La Mecque, il s’agit du sanctuaire principal de la religion musulmane. Cubique comme le Saint des saints du Temple de Jérusalem, il renferme la fameuse Pierre Noire à l’angle irakien. Recouvert d’un voile noir, le kiswa, il rappelle la tente sous laquelle était abritée l’Arche de l’Alliance (Ex 26.7-36). Orienté sur l’axe des points cardinaux vers Jérusalem, il est pareillement flanqué d’un parvis rectangulaire bordé de galeries. Non loin se situe la source sacrée de Zamzam, avec une zone sacrée (le haram) et un déambulatoire (le matâf).

    Kâfir (pluriel : Koufar: Tout non-musulman, réputé de ce fait mécréant, impie et maudit.

    Kharaj Impôt foncier dont sont redevables les seuls non-musulmans.

    Kharidjisme : Mouvement politico-religieux s’opposant aussi bien au sunnisme qu’au chiisme au sujet du calife, que les kharidjites considèrent devoir être élu démocratiquement. Les kharidjites sont réputés pour leur lecture littérale du Coran, leur puritanisme et leur fanatisme..

    Mahdi : De nombreux hadiths parlent du Mahdi, attendu pour la fin des temps

    Le Mahdi est un de mes descendants, il a le front large et le nez aquilin. Il emplira la terre d’équité et de justice après que la tyrannie et l’injustice auront régné sur elle. Il règnera sept ans (Rapporté par Abou Sa‘id al-Khudri, cité par Abou Dawoud).

    Les chrétiens qui se seront repentis et auront accepté l’islam, seront épargnés des persécutions et des massacres. Les autres, qui auront choisi la mécréance (qui seront restés fidèles au Christ), seront mis à mort. Après cet événement, le monde entier sera gouverné par les musulmans.

    Mahr : Prix payé par un homme pour l’usage du corps de celle qui devient ainsi épouse légitime.

    Messie (hébreu le mashyHa) ou Christ (grec) : Le mot Massih dans le Coran reproduit l’hébreu Machiah qui littéralement signifie 

    Celui qui est oint, en tant que roi, prêtre,prophète.

    L’Oint par excellence est le Sauveur Yeshua > JESUS (que les juifs attendent toujours).

    Dans le Coran, le mot Massih n’a pas de sens, mais la tradition islamique lui donne celui de : essuyé du péché. Le Coran ne parle jamais du Sauveur. Accoler Christ au nom de Jésus est un acte de foi reconnaissant Jésus comme le Messie promis.

    Mihrab : Niche dans une mosquée indiquant la direction de La Mecque.

    Minbar : Chaire de la mosquée où se fait le sermon.

    Miséricorde Du latin misereri (avoir pitié) et cor (cœur)Attribut de Dieu expliquant Son dessein de salut pour l’humanité. On nomme ainsi l’attitude profonde de l’être caractérisée par la disposition au pardon, la sensibilité à la misère et à la souffrance d’autrui.

    Morale : En islam, est bien ou mal ce que la norme coranique dit être tel. La raison n’est nullement sollicitée dans l’acte moral : il s’agit seulement que la volonté humaine se soumette totalement à l’impératif de la charia.

    Moudjahidplmoudjahidîn : Combattant du djihad.

    Mozarabe : Chrétiens d’Espagne arabisés lors de la domination de celle-ci par les musulmans.

    Muezzin : Celui qui appelle à la prière musulmane du haut d’un minaret, aujourd’hui à l’aide de puissants haut-parleurs.

    Mufti : Magistrat qui émet une fatwa.

    Musulman : Signifie Soumis.

    Mutazilisme : Mouvement théologique né au VIIIsiècle qui, en considérant la raison comme une source de connaissance religieuse, s’opposait aux fondamentalistes, majoritaires.

    Nazir Nazaréen  : Personne qui dans l’Ancienne Alliance se consacre à Dieu pendant une période de temps déterminée, s’engageant à rester en état de pureté, ne buvant pas de vin ni ne se coupant les cheveux. La période de vœu accomplie, le nazir le nazaréen  devait apporter une brebis en offrande au Temple, se raser le crâne et brûler ses cheveux sur l’autel ; il peut alors boire du vin et retourner à la vie normale (Nombres 6,2-21 ; Juges 13,5-7 ; 16,17 ; Amos 2,11-12).

    Nazaréen le surnom donné à Jésus-Christ (Mat 2.23 ; Jean 18.5,7)

    Nikah  Un même mot pour nommer l’acte sexuel et le mariage en islam.

    Omeyyades Cf. Abbassides.

    Ontologie : Étude de l’être en tant qu’être, sans tenir compte de ses déterminations particulières.

    Ouléma : Savant musulman chargé de dire la charia.

    Oumma (encore appelée jamaa sous un aspect juridique) : La communauté formée par l’ensemble des musulmans indépendamment de leurs nationalités et appartenances diverses. Ainsi l’article 34 du Code de Droit algérien relatif à la bi-nationalité stipule : Les Arabes, qu’ils revendiquent ou non leur appartenance à la race arabe, avant toute autre nationalité, doivent faire allégeance à l’islam. L’islam ignore les nations

    Paraclet : Mot grec signifiant avocat, dérivant d’un verbe signifiant : demander, prier, encourager, consoler, exhorter, défendre. Toutes choses que l’Esprit-Saint a mission de réaliser pour les chrétiens après le retour du Christ au Ciel.

    Polythéisme : Croyance en l’existence de plusieurs dieux.

    Qibla : Nom donné à la direction de La Mecque, indiquée dans les mosquées par le mihrab.

    Razzia (pl. rezzou) : Attaque surprise en territoire étranger pour en rapporter biens, esclaves, otages … Le vol n’est infâme que contre un membre de l’Oumma.

    Râwî Le rapporteur d’un hadith.

    Salat : Prière rituelle de l’islam, communautaire ou individuelle, pratiquée cinq fois par jour (aube, midi, après-midi, crépuscule, nuit avancée), en état de pureté légale.

    Shahîd (ou Shahid) : Assassin musulman auréolé de la gloire des martyrs pour s’être suicidé dans le meurtre d’un maximum de personnes

    Salafisme : De Salaf, Ancien. Mouvement sunnite préconisant par l’abandon des innovations (voir Bid’ah) le retour à l’islam des origines.

    Seldjoukides : Dynastie turque qui domina l’Orient musulman du xiau xiiie s.

    Shirk : Mot se traduisant par associationnisme et désignant le péché des chrétiens, le seul impardonnable aux yeux d’Allah (Coran 4.48,116), les vouant tous à l’Enfer, et qui consisterait à associer à l’unique divinité de pseudo-divinités que seraient Jésus et Marie (Coran 5.116 ; 6.100-102).

    Sira : Biographie de Mahomet, écrite par Ibn Ishâq (mort vers 768) et remaniée ensuite par Ibn Hicham (mort en 833). Son but est de donner une cohérence narrative au Coran. Ainsi, alors que la Sira d’Ibn Ishâq ne fait qu’évoquer une des nombreuses razzias de Mahomet, celle d’Al-Waqidi (mort en 823) mentionne, cinquante ans plus tard, la date exacte, l’endroit, les personnes impliquées, le montant du butin récolté, et les raisons pour lesquelles Mahomet l’a ordonnée. Mais il n’est pas toujours facile de faire coïncider les différents récits, comme le montre, par exemple, le fait que les rédacteurs de la Sira n’ont pas trouvé de meilleur moyen d’accorder leurs dates relatives à la naissance de Mahomet que de le faire demeurer quatre ans dans le sein de sa mère, Âmina, avant de naître… car « le fœtus s’était endormi pour une longue période dans la matrice de sa mère. (Al-Tabari, Târîkh, vol. II, p. 253 ; Ibn Kathir, Al-Târîkh al-kâmil, vol. II, p. 13) » C’est ainsi que la très savante université d’Al-Azar enseigne aujourd’hui que « la femme ne peut maintenir sa grossesse que quatre ans seulement. (Mansour Al-Bahouri, Le pré carré dans l’explication de la nourriture du marécage, Le Caire 2008, p.389 ; Voir également sur ce sujet : Joël Colin, L’enfant endormi dans le ventre de sa mère ; étude ethnologique et juridique d’une croyance au Maghreb, Presses Universitaires de Perpignan, 1998).

    Soufisme : Mouvement spirituel et ascétique de l’islam né au contact de la mystique et du monachisme chrétiens au VIIIe siècle en Irak. Sa doctrine est à la fois exotérique, celle de tous les musulmans, et ésotérique, reçue seulement par ses initiés, dans une relation de maître à disciple censée remonter à Mahomet. Elle se résume en neuf points

    1) Allah seul existe. Il est dans tout, tout est en lui et tout est lui-même.

    2) Tous les êtres en sont donc une émanation.

    3) Les soufis ne sont pas assujettis à la loi extérieure. Tous les dogmes sont des allégories.

    4) Les religions sont indifférentes, mais la religion musulmane est la plus avantageuse pour arriver à la réalité.

    5) Il n’y a pas de différence entre le bien et le mal.

    6) C’est Allah qui détermine la volonté de l’homme, lequel n’est donc pas libre.

    7) L’âme préexiste au corps et y est enfermée comme dans une prison.

    8) La mort est le vœu des soufis, puisqu’elle permet de rentrer dans le sein de la divinité.

    9) C’est par la réincarnation que les âmes sont purifiées. Les soufis souhaitent s’unir à Dieu, ce dont auraient le pouvoir la position accroupie, la rotation sur place ou les hurlements inhumains des derviches tourneurs. Attitudes qui n’ont rien à voir avec la spiritualisation du corps et la prière chrétiennes, mais en sont une contrefaçon diabolique.

    Sourate : Chapitre du Coran

    Sultan : Titre donné au souverain de l’ancien Empire turc et à certains souverains musulmans.

    Sounna : Désigne la Tradition constituée des siyar (pluriel de sira) et des hadiths (les plus célèbres sont ceux de Mouslim et de Boukhari). Les faits et gestes de Mahomet étant, d’après le Coran, pratiques normatives et sources d’imitation pour les musulmans. Vous avez dans l’Apôtre d’Allah un bon exemple, pour celui qui espère en Allah et croit au Jour dernier et qui se souvient souvent d’Allah (Coran 33.21). La Sounna est devenue aussi sacrée que le Coran lui-même, au point que la parole d’Allah peut être invalidée par un hadith. Dans la terminologie du fiqh, Sounna désigne tout ce qui est établi et recommandé sur la base d’une preuve légale et dont l’abandon constitue un péché méritant châtiment.

    Sunnisme (vient de Sounna) : Mouvement des partisans de Muawiya, gouverneur de Damas et successeur du quatrième calife, Ali, qu’il fit assassiner. Le sunnisme se divise en quatre écoles : les hanafites, les malékites, les shaféites et les hanbalites.

    Tafsir : Terme arabe désignant une interprétation du Coran, à l’aide des hadiths, par un moufassir. Le principal tafsir est celui d’Al Tabarî.

    Tâghoût : Le Tâghoût est tout ce qui est adoré en dehors d’Allah (Imam Malik, 711-795). Désigne donc une transgression absolument haïssable, mais jamais vraiment définie… en sorte que tout et tous peuvent être réputés Tâghoût !

    Taqiya : Art de mentir au profit de l’islam. La taqiya permet aux musulmans de dissimuler jusqu’à leur croyance, voire de la renier et d’en pratiquer même publiquement une autre, s’ils estiment la chose nécessaire à la sauvegarde de leurs intérêts (Coran 3.28,54 ; 16.106).

    Elle est la tactique infaillible permettant d’instaurer le califat sur la terre entière. Elle est donc plus importante que la pratique des cinq piliers de l’islam. Sa connaissance est par définition insaisissable. C’est en soi une religion impliquant une pratique dans tous les domaines de la vie. Cet art du mensonge procède par étapes en vue d’infiltrer les esprits progressivement et de les soumettre en douceur, en s’adaptant à chaque situation. Il existe essentiellement deux formes de taqiya, défensive et offensive

    L’origine de la taqiya remonte au projet d’Allah de démasquer Satan, qui était si expert en taqiya qu’Allah lui-même ne pouvait le distinguer des anges fidèles… Allah résolut alors de créer Adam pour tendre un piège à Satan, celui de devenir le calife de la Création (Coran 2.30).

    Et pour qu’Adam pût rivaliser avec Satan, il fallut qu’Allah lui enseignât la taqiya (qu’Allah ne possédait cependant pas, puisque c’est justement son défaut qui l’empêchait de reconnaître les agissements de Satan…). C’est là une contradiction qui a manifestement échappé à l’auteur du mythe. Adam transmit ensuite cette technique, qui est aujourd’hui enseignée chez les musulmans et les juifs. Sauf que les juifs la pratiquent au service de Satan, et les musulmans au service d’Allah. Ce qui évidemment change tout ! Pour en revenir à l’histoire : Adam n’a pas mangé du fruit défendu, mais, selon le plan convenu avec Allah, il a fait semblant, et cela afin de montrer aux anges fidèles la nature perverse de Satan l’ayant invité à pécher… Certes, la pauvre Ève, innocente et ignorante, a été impliquée dans cette comédie, mais elle a précisément été créée faible pour remplir cet office. Et voici la première règle de la taqiya : profiter de la faiblesse et de l’ignorance d’autrui. La Bible est réinterprétée selon cette loi du mensonge : l’histoire de Joseph (Gn 37-50) est une application de la taqiya par Jacob et son fils préféré pour entrer en Égypte et y conquérir le pouvoir (Coran 12.4-10) ; la tante maternelle de Moïse put le sauver de la mort décrétée par Pharaon pour tous les nouveau-nés mâles hébreux, parce qu’elle était devenue son épouse en vue de faciliter le départ d’Égypte des Hébreux devenus nombreux et riches. Etc.

    Le même principe a présidé à la Shoah pour la création de l’État d’Israël.

    Mahomet a pratiqué la taqiya jusque dans le Coran, par les versets dits tolérants et le principe de l’abrogation (Coran 2.106 ; 5.15 ; 16.101).

    Ce devoir du mensonge, pratiqué aussi bien par les chiites que par les sunnites, se décline sous quatre formes : la taqiya, qui est la plus connue, la tawriya, le kitman le mourouna.

    La tawriya peut être définie comme l’inventivité dans l’art du mensonge

    le kitman consiste à ne dire qu’une partie de la vérité afin de la déformer entièrement

    le mourouna signifie faire preuve de souplesse, savoir s’adapter, c’est l’arme suprême pour s’infiltrer chez l’ennemi.

    Takfir : Terme signifiant excommunication et justifiant la mise à mort.

    Les takfiri sont les adeptes de l’islam radical pour qui tout musulman ne partageant pas leur point de vue, déclaré apostat, mérite la mort. Ils sont nés d’une scission des Frères musulmans.

    Talmud : Ensemble de commentaires juifs des Écritures remontant pour le plus ancien, la Mishna, à la fin du IIe ou au début du IIIe siècle.

    Tawil : Interprétation du Coran donnée par les chiites.

    Tawhid : Unicité divine, confession de celle-ci (Coran 14.52 ; 23.32).

    Torah Les musulmans ne savent pas si ce terme désigne les cinq premiers livres de la Bible ou tout l’Ancien Testament.

    Wahhabisme Mouvement musulman fondamentaliste saoudien fondé au xviiie siècle, visant au rétablissement de l’islam originel, en s’opposant notamment à toute forme populaire de religiosité et à tous les autres courants de l’islam. Il prône une pratique religieuse purement ritualiste.

    Zakat : Aumône légale, un des cinq piliers de l’islam, destinée à l’aide des seuls nécessiteux musulmans (Coran 16.71).

     


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