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    ܠܐܲܒ݂ܪܵܡ ܥܸܒ݂ܪܵܝܵܐ l'abram ébraya

    Genèse 14-13

    ܘ ܐܸܬܼܵܐ ܡܵܢ ܕܐܸܬܼܦܲܠܲܛ

    ܘ ܚܵܘܝܼ ܠܐܲܒ݂ܪܵܡ ܥܸܒ݂ܪܵܝܵܐ

    ܘ ܗܘ̤ ܫܪܹܐ ܗ̄ܘܵܐ ܒܹܝܬܼ ܒܲܠܘܼܛܵܐ ܕܡܲܡܪܹܐ ܐܵܡܘܿܪܵܝܵܐ ܐܲܚܘܼܗܝ ܕܥܵܢܝܼܪ

    ܘ ܐܲܚܘܼܗܝ ܕܐܲܫܟܿܘܿܠ

    ܘ ܗܸܢܘܿܢ ܒܲܥܠܲܝ ܩܝܵܡܹܗ ܕܐܲܒ݂ܪܵܡ

    ܠܐܲܒ݂ܪܵܡ ܥܸܒ݂ܪܵܝܵܐ l'abram l'ébraya (hébreu)

     

    Ce qualificatif est glissé subrepticement par la «plume mensongère des scribes» (Jérémie 8,8)

    pour acquérir des privilèges raciaux et socio-politiques

    Moïse, pour combattre cette tendance fanatique rappelle aux Juifs que leur père Abraham, «était un Araméen (un syrien) errant…» (Deutéronome 26,5) non un hébreu

    5  ܘܲ ܥܢܝܼ ܘ ܐܸܡܲܪ ܩܕ݂ܵܡ ܡܵܪܝܵܐ ܐܲܠܵܗܵܟ݂ ܠܐܵܪܵܡ ܐܸܬ̇ܕ̇ܒܲܪ ܐܵܒ̣ܝܼ

    ܘܲ ܢܚܸܬ̣ ܠܡܸܨܪܹܝܢ

    ܘܲ ܥܡܲܪ ܬܲܡܵܢ ܙܲܒ̣ܢܵܐ ܙܥܘܿܪܵܐ

    ܘܲ ܗܘ̤ܵܐ ܬܲܡܵܢ ܠܥܲܡܵܐ ܪܲܒܵܐ ܘ ܥܲܫܝܼܢܵܐ 

    Il suffit de lire la Genèse pour se convaincre que toute la famille d’Abraham, ses fils ainsi que leurs épouses sont syriens

    Nulle part la Bible ne parle d’un peuple hébreu pré-existant à Abraham 

    L’Histoire non plus

    Dieu choisit donc un homme et non point un peuple 

    un Syrien (araméen) et non un Hébreu.

    Les Hébreux n’existaient pas encore à l’époque.

    Genèse 12:1 

    1 ܘ ܐܸܡܲܪ݂ ܡܵܪܝܵܐ ܠܐܲܒ݂ܪܵܡ

    et dit marya l'abram

     

    ܙܸܠ ܠܵܟ݂ ܡ̣ܢ ܐܲܪܥܵܟ݂

    zél lak men aréak  va toi de la terre à toi 

     

    ܘ ܡ̣ܢ ܐܲܝܡܸܟܵܐ ܕܐܸܬܼܝܼܠܸܕܿܬܿ

    wa men ayamaka d'atayaled'at (lieu de naissance ta)

    ܘ ܡ̣ܢ ܒܝܹܬܼ ܐܲܒ݂ܘܼܟ ܠܐܲܪܥܵܐ ܕܐܹܚܵܘܹܝܟ

    wa men bayth abaw-ak d'aHawy'ak

    bayth abaw-ak

    la maison du père  ak =  ton, ta, toi

    Dieu bénit Abraham puis lui dit: «Par toi se béniront toutes les nations  peuples de la terre» (Genèse 12,3)

    3 ܘ ܐܹܒܲܪܸܟ ܡ-ܒܲܪ̈ܟ݂ܵܢܲܝܟ

    ܘܲ ܡܠܝܼܛܵܢܲܝ̈ܟ ܐܹܠܘܼܛ

    ܘ ܢܸܬܼ-ܒܲܪܟ݂ܵܢ ܒܵܟ݂ ܟܠܗܹܝܢ ܫܲܪ̈ܒ݂ܵܬܼܵܐ ܕܐܲܪܥܵܐ ܘܲ ܒ݂-ܙܲܪ

    ܒ݂-ܙܲܪܥܵܟ en-la semence/germe  zaréa toi 

     

    Les rabbins interprètent ce verset ainsi

    «Par toi se béniront les Juifs de toutes les nations de la terre».

    Cette interprétation restrictive n’est pas l’intention de Dieu.

    Plus tard, Dieu changea le nom d’Abram en Abraham

    (Aby = père) (abown = notre père)

    «car, lui dit-il, je te fais "père" d’une multitude de peuples (ammé) (Genèse 17,5)

    Ici apparaît le plan universel de Dieu

    Dieu promet à Abraham une descendance (une postérité, semence) et une terre (aréa) (Genèse 12,6-7)

    Après avoir demandé à Abraham de quitter son pays la Syrie

     

     Paul confirme ce fait spirituel de la Terre Promise en disant: «Par la foi, Abraham obéit à l’appel de partir vers un pays qu’il devait recevoir en héritage… Il vint séjourner dans la Terre Promise comme en un pays étranger… C’est qu’il attendait la Ville pourvue de fondations dont Dieu est l’Architecte…» (Hébreux 11,8-10).

    Cette Ville non terrestre est Dieu lui-même

    «car, explique encore Paul, nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l’avenir» (Hébreux 13,14)

    Quand les Juifs pénétrèrent en Palestine au XIIIe siècle av. J.-C., après leur sortie d’Égypte avec Moïse, ils s’y installèrent et voulurent créer un royaume israélien

    Cette politisation du judaïsme fut condamnée par Dieu et par les prophètes

    Les Juifs ont dévié le plan universel de Dieu en transformant le judaïsme en sionisme politique

    Au XIIe siècle av. J.-C., Gédéon avait compris cela.

    À la demande des Israélites de le proclamer roi d’Israël, il opposa un refus catégorique: «Ce n’est pas moi qui régnerai sur vous, ni mon fils non plus, car c’est Yahvé qui doit être votre roi» (Juges 8,22-23).

    Le prophète Samuel refusa lui aussi de céder à la demande des chefs israéliens qui lui demandèrent: «Établis-nous un roi pour qu’il nous régisse, comme les autres nations. Cela déplut à Samuel…»

    Le prophète tenta de les dissuader, «mais le peuple refusa d’écouter Samuel et répondit: ‘Non! nous aurons un roi et nous serons nous aussi comme toutes les nations’» (1 Samuel 8,4-21)

    Le peuple réalisa ensuite qu’en fondant un royaume ils avaient gravement péché et avouèrent à Samuel: «Nous avons mis le comble à tous nos péchés en demandant pour nous un roi» (1 Samuel 12,19).

     

    Jésus, à son tour, rejeta un tel royaume terrestre

    Voilà pourquoi, voyant que les nationalistes juifs, éblouis par ses miracles «allaient venir l’enlever (par la force) pour le faire roi (politique), il s’enfuit alors dans la montagne, tout seul» (Jean 6,15).

    Devant Pilate qui lui demandait: «Donc tu es roi?», Il déclara: «Tu le dis, je suis roi… Mon royaume n’est pas de ce monde» VISIBLE (Jean 18,36-37)

     

    Le chapitre 14 Genèse) raconte la guerre d’Abraham pour sauver Lot, son neveu.

    Je t’avais expliqué pourquoi le verset 13 mentionne Abram «l’hébreu», mot glissé par les scribes pour donner l’impression que les Hébreux existaient dès le commencement du monde.

    Souviens-toi toujours que le Rayon de la Révélation divine est passé par le prisme déformant de la politique sioniste raciste.

    Pour retrouver ce Rayon dans sa pureté et dans sa limpidité, il faut, comme je te l’ai déjà dit, exorciser la Bible de son contenu politico-sioniste

    tout comme l’or est purifié de la scorie par le feu,

    tout comme le blé est libéré de l’ivraie.

     

    Après la victoire d’Abraham, Melchisédech (malaky zédek ) vint le féliciter et le bénir.

    Qui est Melchisédech? malaky zédek Il n’est pas connu de l’Histoire.

    La Genèse n’en révèle que ses aspects symboliques, des traits

    comme l’explique Paul, qui «l’assimilent au Fils de Dieu», Jésus (Hébreux 7,1-3)

    La Genèse révèle qu’il est à la fois roi et prêtre

    Il est roi de «Salem» (JEBUS > Jérusalem) tout en étant prêtre de «El-Eliôn»

    mot araméen qui signifie «Dieu Très-Haut El"yown ou «Dieu Suprême», plus haut et plus grand en puissance que tous les autres dieux de la mythologie moyen-orientale

    À remarquer que c’est ce Dieu Suprême qui «créa ciel et terre» (Genèse 14,19)

    sapara d'berytha ܣܦܪܐ ܕܒܪܝܼܬ̣ܐ   genèse14 : 18 - 22

    18 ܘ ܡܲܠܟܿܝܼ - ܙܕܸܩ ܡܠܸܟ ܫܵܠܝܼܡ ܐܲܦܸܩ ܠܲܚܡܵܐ ܘܚܲܡܪܵܐ:

    ܘ ܗܘ̤ ܟܘܼܡܪܵܐ ܗ̄ܘܵܐ ܕܐܲܠܵܗܵܐ ܡܪܲܝܡܵܐ

    19 ܘܒܲܪܟܹܗ ܘܐܸܡܲܪ݂: ܒܪܝܼܟ ܐܲܒ݂ܪܵܡ ܠܐܲܠܵܗܵܐ ܡܪܲܝܡܵܐ: ܩܢܸܐ ܫܡܲܝܵܐ ܘܐܲܪܥܵܐ

    20 ܘܲܒ݂ܪܝܼܟ ܗ̄ܘܼ ܐܲܠܵܗܵܐ ܡܪܲܝܡܵܐ: ܕܐܲܫܠܸܡ ܒܥܸܠܕܿܒ݂ܵܒܲܝ̈ܟ ܒܐܝܼܕܲܝ̈ܟ: ܘܝܲܗ̄ܒ݂ ܠܹܗ ܡܲܥܣܵܪܹܐ ܡ̣ܢ ܟܠ

    21 ܘܐܸܡܲܪ݂ ܡܲܠܟܵܐ ܕܲܣܕ݂ܘܿܡ ܠܐܲܒ݂ܪܵܡ: ܗܲܒ݂ܠܝܼ ܢܲܦ̮ܫܵܬܼܵܐ ܘܩܸܢܝܵܢܵܐ ܣܲܒ݂ ܠܵܟ

     

    22 ܘܐܸܡܲܪ݂ ܐܲܒ݂ܪܵܡ ܠܡܲܠܟܵܐ ܕܲܣܕ݂ܘܿܡ: ܐܲܪܝܼܡܹܬܼ ܐܝܼܕܲܝ̈ ܠܘܵܬܼ ܐܲܠܵܗܵܐ ܡܪܲܝܡܵܐ: ܕܩܸܢܝܵܢܹܗ ܫܡܲܝܵܐ ܘܐܲܪܥܵܐ

     

    Le Dieu qu’adorait Melchisédech est donc, à son insu, le Dieu unique Créateur que nous connaissons,

    Celui qui s’était révélé à Abraham, puis à Moïse et qui s’est incarné en son Messie

    Jésus l'oint le NAZAREEN

     Jésus est aussi le roi spirituel, le souverain des cœurs

    son règne n’étant pas politique et englobe les hommes de toutes races et langues.

     Jésus est prêtre

    mais son sacerdoce n’est pas comme celui des Païens, limité à égorger des animaux à Dieu.

     C’est le sacrifice du nouvel ordre sacerdotal institué par Lui pour le salut de tous les croyants

    Il réduit à néant les sacrifices d’animaux prescrits par la Torah

    «Le sang de taureaux et de boucs est impuissant à enlever les péchés», dit Paul (Hébreux 10,4).

    Cela deviendra clair plus tard.

    Melchisédech, MALAKY ZEDEK comme roi-prêtre, bénit Abraham

    le détenteur de l’Alliance divine:

    «Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut (El-Elyôn) qui créa le Ciel et la terre» (Genèse 14,19).

    Considérez donc comme il est grand élevé celui à qui Abraham donna la dîme… et qui a béni le détenteur des promesses

    Or, c’est l’inférieur (Abraham) qui est béni par le supérieur», dit St Paul (Hébreux 7,4-7).

    La raison de la grandeur de Melchisédech est que celui-ci préfigurait le sacerdoce du Messie.

    Le roi David expliqua cette préfiguration dans un Psaume (cantique inspiré), 800 ans plus tard. Il s’adresse au Messie à venir en ces termes: «Tu es prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech» (Psaumes 110,4).

    Melchisédech préfigure donc le Christ car son sacerdoce représente celui que Dieu agrée, une adoration «en esprit et en vérité» comme l’explique Jésus (Jean 4,23)

    non un sacerdoce humain avec son trafic d’argent et son culte rituel (vêtements sacerdotaux, encens, ornements, gestes précis, etc.).

    Dieu ne se laisse pas fléchir par un tel sacerdoce théâtral Il est intervenu dans l’Histoire humaine pour nous révéler que le sacerdoce de Melchisédech, tout païen qu’il était, était plus valable à ses yeux que les cultes pseudo religieux.

    C’est pourquoi il révéla que le sacerdoce de son Messie ne sera pas selon l’ordre d’Aaron, l’hébreu – pourtant issu d’Abraham mais selon un ordre étranger à cette descendance charnelle.

    Ceci s’accomplit par Jésus qui institua, par sa mise en croix, un sacerdoce étranger aux Juifs.

    Jésus est prêtre, il est même Le Grand Prêtre d’un nouveau sacerdoce, tout en n’étant pas de la tribu de Lévi, comme l’explique Paul dans sa lettre aux Hébreux, chapitres 5-7.

    Pour les Juifs, seuls les lévites descendants d’Aaron, peuvent être prêtres et sacrifier les bêtes (Nombres 18)

    Jésus bouleversa toute cette conception humaine du sacerdoce en annulant, par la Croix, les sacrifices d’animaux.


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